Le corrigé du bac SVT Amérique du Nord 2015

1. Corps humain et santé: Expliquer le fonctionnement d'une synapse.
Le fonctionnement d'une synapse neuro neuronique
.

La synapse chimique est composée d'un neurone pré synaptique, d'un neurone post synaptique. ainsi que d'une fente synaptique d'environ 40 nm.
Dans le neurone pré synaptique, on trouve des vésicules renfermant des neurotransmetteurs. Bien que certains neurones ne fabriquent qu'une seule sorte de neurotransmetteur, la plupart en synthétisent deux ou plus, ce qui leur permet d'exercer plusieurs effets. La membrane du bouton synaptique possède également des canaux à calcium.
Lorsque l'influx nerveux (message nerveux de nature électrique, codé en fréquence de potentiel d'action.) parvient au bouton, les canaux à calcium s'ouvrent et laissent entrer le calcium dans le neurone pré synaptique.
Cette entrée massive d'ions calcium provoque l'exocytose des vésicules, libérant ainsi les neurotransmetteurs dans la fente.
Ces derniers vont se fixer sur des récepteurs (spécifiques des neurotransmetteurs) situés sur la membrane du neurone post synaptique. Dans une synapse chimique ionotrope, les récepteurs sont couplés à des canaux (chimio dépendants).
Au niveau de la synapse, le message est donc chimique, codé en concentration de neurotransmetteur.
La fixation d'un neurotransmetteur à son récepteur, provoque l'ouverture du canal. S'il s'agit d'un canal à sodium, Les ions sodium entreront dans le neurone post synaptique.
Les charges internes et externes de part et d'autre de la membrane seront alors inversées, si le seuil est atteint dans le neurone post synaptique, un influx (message nerveux de nature électrique à nouveau codé en fréquence de potentiels d'action) sera alors produit.
Le franchissement d'une synapse se fait en environ 0,5 ms, ce qui ralentit considérablement le message nerveux.

2. Corps humain et santé:QCM
Sachant que la myasthénie est causée par des anticorps circulants qui ciblent les récepteurs à acétylcholine de la synapse neuromusculaire. on peut penser qu'il s'agit d'une maladie autoimmune,avec une réponse à médiation humorale déréglée.


Les réponses au QCM sont donc les suivantes:

1 - La myasthénie est liée à un dysfonctionnement :


Les lymphocytes B autoimmuns, réactifs au "soi" immunologique, n'ont pas été éliminés correctement lors de leur maturation dans la moelle osseuse. La sélection clonale ne s'est pas faite correctement.
au cours de la sélection clonale,
des lymphocytes T-CD8,
au cours de la phase d'amplification clonale,
de la mémoire immunitaire.

2 - La myasthénie :


C'est une réaction du système immunitaire contre des molécules (récepteurs) appartenant à l'individu donc une maladie "auto-immune".
fait intervenir des lymphocytes T-CD8,
est une maladie auto-immune,
est provoquée par un défaut d'acétylcholine,
est liée à une défaillance des récepteurs à acétylcholine.

3 - Les anticorps impliqués sont constitués :


Les anticorps sont des protéines constituées de deux chaînes lourdes et deux chaines légères , avec des parties variables et des parties constantes.
de deux chaînes polypeptidiques identiques,
de quatre chaînes polypeptidiques identiques deux à deux,
de deux immunoglobulines,
de quatre chaînes glucidiques.

3. Le domaine continental et sa dynamique
Peut-on retrouver dans les paysages des Pyrénées, des preuves des mouvements de compressions à l'origine de la formation de ces montagnes?
• Au niveau du cirque de Barrosa, on observe un empilement d'unités. Or les formation supérieures (schistes du dévoniens Calcaires blancs du dévonien et Pélites du Silurien) sont plus âgées que les formations du dessous: calcaires du crétacé inférieur, alors que cela devrait être l'inverse.
  Il est donc possible d'en conclure qu'il s'agit d'unités chevauchantes, les formations supérieures sont passées au dessus des calcaires du crétacé inférieur.
  Comme les autres chaînes de montagne formées par collision continentale, les Pyrénées sont le résultat d'un empilement d'écailles chevauchantes qui correspondent à des nappes de charriage.
  
• Au niveau du pic de la Mounia, on observe une structure plisée, or les plis sont également des structures odservées dans les zones de compression; ils résultent d'un comportement plastique des couches géologiques sous l'effet des contraintes.

Dans les Pyrénées, on retrouve donc des nappes de charriages et des plis qui sont des structures caractéristiques des zones de compression. Ces structures aboutissent à un épaississement de la croûte à l'origine de la formation des montagnes.


4. Génétique et évolution : la vie fixée des plantes
Les mycorhizes sont des relations symbiotiques entre plantes et champignons. Nous allons voir: Quels sont les principaux rôles des mycorhizes dans la nutrition hydrominérale des plantes.

Puis, voir si ce type de symbiose a pu contribuer à la colonisation du milieu aérien par les plantes, il y a environ 400 Ma.

1. les principaux rôles des mycorhizes dans la nutrition hydrominérale des plantes.

Le DOC 1 montre q'une plante mycorgizée a une zone d'exploration des racines beaucoup plus importante qu'une plante non micorhizée, les mycorhizes permettent donc d'accroitre considérablement la surface d'échange entre le sol et la plante et par conséquence permettent une meilleure absorption d'eau.
Le Graphe 2-a montre que l'accroissement de plants de Cupressus atlantica (Cyprès du Maroc) est supérieur pour les plants micorhizés en particulier en saison humide: 6,5 mm au lieu de 2,5 mm pour le mois de février.
Au cours de la saison sèche, en particulier pendant les mois de Juin et Juillet l'accroissement n'est pas amélioré par les micorhizes.
Le Graphe 2-b montre


• Que la biomasse ligneuse est supérieure pour les plantes mycorhizées environ 25 kg/arbre au lieu de 10 Kg par arbre non mycorhizé.
• Que la biomasse foliaire est supérieure pour les plantes mycorhizées environ 12 kg/arbre au lieu de 6 Kg par arbre non mycorhizé.
• Que la quantité d'azote est supérieure pour les plantes mycorhizées environ 2200 mg/arbre au lieu de 1200 mg par arbre non mycorhizé.
• Que la quantité de phosphore est supérieure pour les plantes mycorhizées environ 100 mg/arbre au lieu de 60 mg par arbre non mycorhizé.

Il est donc possible d'en conclure que les mycorhizes permettent donc d'améliorer la nutrition minérale des plantes et par conséquence leur croissance en biomasse et en taille.

2. Contribution des micorhizes à la colonisation du milieu aérien par les plantes.

La coupe du rhizome d' Aglaophyton DOC 5-a [Noter l’épiderme et la zone centrale sombre, conductrice de sève, ainsi que la zone grise dans les tissus périphériques (flèche blanche)] montre que cette plante ne possède pas de poils absorbants.
En revanche la coupe des cellules DOC 5-b révèle des arbuscules pénétrant la cellule, parfaitement identiques aux arbuscules formés dans les endomycorhizes actuelles comme le maïs DOC 3. Or Aglaophyton est une des plus ancienne forme connue de végétal vasculaire, Les champignons formant des mycorhizes, seraient donc contemporains de l’apparition des végétaux terrestres.

Bilan: Les mycorhizes qui permettent d'améliorer la nutrition hydrominérale des plantes étaient déjà présentes il y a 400 Ma, elles ont sans doute contribué à la colonisation du milieu terrestre par les premiers végétaux vasculaires qui ne présentaient pas de système racinaire bien développé.

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